Saturday, October 29, 2011

Ceci est pour l’épouse/époux de nous les coureurs



AVERTISSEMENT: Le blog qui suit contient du contenu qui pourrait être considéré comme romantique. Nous préférons vous en avertir.

Le 25 octobre, était le jour national d’appréciation d’épouse de coureur.

Il n’y a aucun doute que j’apprécie mon épouse. Vous connaissez l’histoire, vous quittez votre épouse,
Vous l’embrassez et vous la dîtes que vous l’aimez et dehors à la course pendant qu’elle se retourne et se rendors. J’arrive tout juste d’une sortie de 2 heures 45 et je jette ma pile de vêtements pleins de sueur devant la laveuse. Elle sourit simplement et me demande ce que je veux pour le brunch et le prépare pendant ma douche.

N’importe quel coureur sait que s’entraîner 3 à 5 fois par semaine est difficile. Ceux de nous qui ont un époux/épouse qui nous supporte dans nos efforts sont TRÈS chanceux. Mon épouse s’inquiète…c’est son boulo. J’ai un cellulaire avec moi quand je cours.  Non seulement  çà, j’allume le GPS pour qu’elle peut voire où je suis rendu. Je ne la blâme pas. Les médias font la GRANDE nouvelle quand quelqu’un meurt dans un marathon. Même si nous les coureurs savent les chances sont mineurs que ce sera nous à être mis dans une ambulance si on s’entraîne bien, nous épouses s’inquiètent.

Combien de fois avez-vous planifiez une vacance de famille autour d’une course? Ceci sera ma deuxième vacance de la sorte. En juillet j’ai trainé mon épouse avec 3 autres amis sur une promenade de 7 heures en voiture pour une course de 56 km. (SEULEMENT 56 km je lui ai dit… c’était une course de 56 km en SENTIER ) 9 HEURES et demi plus tard,  elle a attrapé le PIRE coup de soleil jamais vu même si elle était à l’abri sous une tente.  Les “joies” d’être une rousse.  Je mis la crème après coup de soleil TRÈS souvent. En novembre, je vais faire mon 3ième marathon cette année. Elle va faire le pied de gru pendant 4 à 5 heures pendant que je vais faire le tour de ville de Tulsa Oklahoma. J’adore son dévouement.

Ce n’est pas trop tard de dire à votre époux/épouse que vous l’aimez. Faites quelque chose de spécial… vas cherchez des fleurs… faites le souper… ou écrivez un blog!

Je t’aime Julie! Merci pour souffrir avec moi chaque kilomètre que je fais. Merci pour faire cette brassé de lavage de plus pour mes vêtements de sport. Merci pour réchauffer les parties de mon corps gelées après une course dans une température sous zéro. Mais avant tout… merci pour être toi.


Here's to the spouse of us runners



WARNING: The following blog post contains content that might be considered romantic and/or mushy in nature. Viewer discretion is advised.
On Oct 25th, it was National Married-to-a-Runner Appreciation Day!

I do in fact love and appreciate my wife. You know the story, you leave your spouse, kiss them and tell them that you love them and off you go while they roll over and go back to sleep. I just came back from and 2 hour 45 minute run and dropped my pile of sweaty clothes in front of the washer. She just smiles and asks me what I want for brunch and makes it while I shower.

Any runner knows that the schedule of us crazy folks that train 3 to 5 times a week running is hard. Those of us that have a spouse that supports us in our endeavours are so VERY lucky. My wife worries… it’s her job. I have a cell phone with me when I run.  Not only that, I turned on the GPS so she can track me. I don’t blame her. The media make BIG news when someone dies during any marathon race. Even though, we runners know that the real odds are slim that it will be us being carted to the hospital if we train correctly, our spouses worry.  
How many times have you planned a family vacation around a race? This will be my second such vacation. In July, I dragged her with 3 of my friends on a 7 hour drive for a 56 km race. (ONLY  56 I said to her… turned out to be 56 km TRAIL race ) 9 and a half HOURS later, she has the WORST sunburn even though we had a tent for her and all that. The “joys” she has of being a redhead. I put on the after burn treatment as often as I could.  In November, I’ll be doing my 3rd marathon this year. She’ll be there standing patiently waiting for 4 to 5 hours while I run around the city of Tulsa Oklahoma. I love her dedication.
It’s not too late to tell your spouse that you love them. Do something special… get some flowers… make supper… or even write a blog post!
 I love you Julie!  Thank you for suffering with me each kilometer I go running.  Thank you for doing that extra load of laundry with my running clothes. Thank you for warming my frozen body parts after a run in below freezing weather. But most of all, thank you for being you. 

Monday, October 17, 2011

DFL - Why being a klutz is good for trail running






I am a klutz. Keep fragile stuff away from me... it will be destroyed. If it's in my way, I will fall over it. If I avoid it, I will fall over whatever I did not see right next to it. So what the hell was this klutz doing on Oct 15th 2011 in Orford, Quebec, climbing a frikking mountain with trails full of mud, rocks and roots. (My friend Eric documented his run on the race the same day here)


I asked the same thing myself after falling on my butt, knees and other body parts a few times during my 21 km run. It took me 4 hours and 40 minutes to stagger up and down that mountain. I thought it would register me as a DNF (Did not finish) as they had a cutoff of 4 hours and 30 minutes. It seems I got lucky as my time was entered manually after I crossed the inactive carpet and so did one more person who sneaked in 5 minutes after me.



I'm thinking that since I knew I was a klutz and after falling way too many times, I just had to go slowly or be seriously injured. Here I am two days later feeling a bit tired, a few aches and pains here and there BUT planning on doing it all over again. The best part is, my body will let me. I want to be like Fauja Singh. He completed the Toronto Marathon on Oct 16th 2011 at 100 years old. I want to be able to still do the crazy things I do in 60 years. So looks like I have to go slowly. That's my solution... do as many crazy things you want to, just go slowly and appreciate it. 










Maudite dernière place - Pourquoi être maladroit est bon pour la course en sentiers

DFL - Why being a klutz is good for trail running - English version here



Je suis un maladroit. Garde les objets fragiles loin de moi... ils vont être détruits. Si c'est dans mon chemin, je vais trébucher la dessus. Si je l'évite, je vais tomber sur quelque chose que je n'ai pas vu juste à côté, Donc, qu'est-ce que vous pensez que ce maladroit faisait le 15 octobre 2011 à Orford, Québec, grimpant une maudite montagne avec des sentiers pleins de bouette, roches et racines. (Mon ami Éric a documenté sa course la même journée ici)


Je me demandais la même chose après avoir tombé sur mon cul, genoux et autres parties de mon corps durant ma course de 21 km. Çà m'a pris 4 heurs 40 minutes de trébucher en haut et en base de cette montagne. Je pensais qu'il allait enregistré mon temps comme un DNF (Did not finish) parce que le temps limite était de 4 heures 30 minutes. Il parait que j'ai été chanceux, parce que mon temps a été entré manuellement après que j'ai traversé le tapis inactif et une autre personne après moi a eu son temps entré 5 minutes après moi. 






Aujourd'hui, je pense qu'il suffisait que je sache que j'étais maladroit et après avoir tombé une fois de trop, j'avais juste besoin d'y aller lentement ou être sérieusement blessé. Me voici, deux jours plus tard, me sentant fatigué, avec quelques maux et douleurs seulement MAIS planifiant tout recommencer à zéro. La meilleure chose est que mon corps va me laisser le faire. Je veux être comme Fauja Singh. Il a complété le marathon de Toronto le 16 octobre 2011 à 100 ans. Je veux continuer à faire toutes les folies que je fais aujourd'hui dans 60 ans. Donc, il faut que j'aille lentement. C'est ma solution... faire autant de folies que je veux, juste fais les lentement et apprécie les.