This is what happens when you like to run too much…

Voici qu’est-ce qui se passe quand tu cours trop… (français ici) 

On Sunday Nov 20^th, my body let me know that running is OK. It also let me know that if I ran too much it was going to stop me.

This is how it all started. I started running in 1998…. ran 5 marathons… stopped in 2001. Started up again in 2009… I ran my first marathon since 2001 in May 2011.

My summary for 2011 before the Route 66 marathon was a couple of 10K , a 12K trail run,  a 20K, a half marathon road race, a half marathon trail run, 2 marathons and a 56K trail run… all of this since March 2011.

When I did that half marathon trail run in Orford, Quebec in October in 4:40 minutes, I was questioning my sanity. I did the Montreal marathon 2 weeks before, so a nice ½ marathon would be easy….right?  Aaaaaack ! NOT !!

I was kinda exhausted after. No pain in the joints but I was just exhausted. I took it easy for a week right after the run but I thought I was still good. My long runs went well and I was feeling pretty good.  As they say the marathon begins at mile 20… it did as well for me.

The day started quite fair. Temperature was lower than 40F (8C) instead of the above 40 that I was expecting.  I’ll plan on gloves next time.  

But I still felt confident. Start slow and finish strong was my plan. It was a good start (or so I thought).  I loved the atmosphere of the Route 66 marathon. The route in Tulsa showed lots of beautiful areas of the city and of course quite a few of their hills.

At 10 km, I was at 1 hour and 1 minute. So far… so good… The wind was annoying but I was moving so I was OK. I felt a tad tired just before I got to the half finish line. Of course, some thoughts popped in my head. It would be so easy just to stop and go to my wife, who is sitting there waiting for me… but I’m too stupid to quit… so I keep going. My time at the half is 2 hours 12 minutes so my goal of 4 hours and 15 is gone. I figured I still had a good shot at 4 hours 30 minutes.  I kept checking in with my wife over the cell phone… she worries you know. 

After the half, I got my second wind and felt better. Not too long after I hit the 30 km marker at 3 hours 15 minutes. I WAS on track for my 4 hour 30 min. I made it to the 20 miler and called my wife saying all is good. I had barely hung up when a “weird” feeling started in my right knee. Not pain… just a LACK of feeling. I know my body and when I feel funky stuff that I’ve never felt before… PAY ATTENTION TO IT.

I kept jogging until my knee started collapsing under me. So the walking began…  I was not alone. There were quite a few other walkers out there… so I felt a “tad” better. (OK… then again I felt like crap!!)  I kept trying to jog for a bit and my knee kept telling me “NO WAY YOU FRIKKIN MORON… YOU ARE WALKING NOT RUNNING.”  It kept collapsing under me.

Finally I got it in my head that I ran too much this year. I’m VERY lucky right now. There’s no pain and nothing’s torn. If I would have been pig headed and tried to keep going, it would have been nasty. So it took 2 hours to do the final 12 km )I got a final time of 5:12:52) but I got a great look at the University of Tulsa walking thought there.

Here I am, two days later, almost all symptoms gone. I know the knee is not right, but there’s still no pain and I’m walking normal. Ankles feel a little funky but all in all I’m good.

Each and every time I do these things, I keep asking myself “Why the bloody hell… Do you do this crap?”  Each and every time all I can come up with is “Running helps me believe I can”

Voici qu’est-ce qui se passe quand tu cours trop…

This is what happens when you like to run too much… (English here)

Dimanche, le 20 novembre, mon corps m’a laissé savoir qu’il aime courir. Il m’a aussi laissé à savoir que si j’en fais trop il va m’arrêter.

Voici comment tout à commencer… J’ai commencé à courir en 1998… J’ai couru 5 marathons… et j’ai arrêté en 2001. J’ai recommencé à courir en 2009… et j’ai couru mon premier marathon depuis 2001 en Mai 2011.

Mon sommaire de l’année 2011 avant le marathon de Route 66 a été quelques 10 km, une promenade en sentier de 12 km, un 20 km, un demi-marathon sur route, un demi-marathon en sentier, 2 marathons et un ultra marathon de 56 km… Le tout depuis mars 2011.

Quand j’ai fait ma dernière course en octobre à Orford, Québec en 4 heures 40 minutes, je questionnais ma santé mentale. J’ai fait le marathon de Montréal 2 semaines auparavant, donc un petit demin-marathon aurait dû être facile…. Oui???? Ummmmmmmmm…. NON !!

J’étais pas mal épuisé après cette folie. Pas de douleurs dans les joints mais j’étais pas mal épuisé. J’ai pris une semaine de congé après cette course mais je me pensais toujours correct. Mes longues sorties ont bien été et je me sentais encore bien. On dit que le marathon commence au 20ième mille… c’étais le cas pour moi.

La journée a commencé pas pire. La température était en dessous de 10C au lieu du 10 au-dessus tel que prévus. Je vais planifier d’avoir des gants la prochaine fois. 

Mais j’étais toujours confiant. Commence lentement et fini en force.  C’était un bon début (ou du moins j’y pensais)  J’ai adoré l’atmosphere du marathon Route 66. Le parcours à Tulsa montra plusieurs beaux quartiers de la ville et bien sur de très collines.

À 10 km, j’étais à 1 heure et 1 minute. Jusqu'ici tout va bien ... Le vent était agaçant mais je bougeais donc j’étais OK. Je me sentais un peu fatigué juste en arrivant à la ligne d’arrivée du demi. Bien sûr, des pensées ont commencé à se manifester dans ma tête. Ce serait si facile d’arrêter ici et rejoindre mon épouse qui m’attendait avec impatience… mais je suis trop stupide pour m’arrêter… donc je continue. Mon temps au demi était 2 heures 12 minutes donc mon but de 4 heures 15 était peu probable. Je pensais avoir quand même une bonne chance à 4 heures 30 minutes. Je continuais à téléphoner mon épouse sur mon cell… elle s’inquiétait bien sûr.

Après le demi, j’ai eu mon second souffle et je me sentais mieux. À 30 km, je me trouvais à 3h 15. J’étais encore en route pour 4h30. Je me suis rendu au 20^ième mille et j’ai appelé mon épouse lui disant que tout allait bien. J’avais à peine accroché quand j’ai ressenti  une sensation bizarre dans mon genou droit. Pas de douleur… juste un MANQUE de sensation.  Je connais mon corps et quand j’ai une sensation bizarre… JE L’ÉCOUTE.

J’ai continué à courir jusqu’à ce que mon genou mon genou a commencé s'effondrer sous moi. Donc commença le début de ma marche… je n’étais pas seul. Il y a avait plusieurs autres marcheurs sur le parcours… donc je me sentais un ‘’peu’’ mieux. (Ummm… d’accord je me sentais comme de la merde!) Je continuais d’essayer de courir et mon genou continuais de me dire ‘’MON ESPÈCE D’IDIOT… TU MARCHES…TU NE COURS PAS.’’ Il continua de s’effondrer sous moi.

Finalement, c’est rentré dans ma tête que j’ai couru un peu trop cette année. Je suis TRÈS chanceux maintenant. Il n’y a aucune douleur et il n’y a rien de déchiré. Si j’aurai été un peu tête de cochon et pousser encore, s’aurait été dégelasse. Donc, ça m’a pris 2 heures pour faire le dernier 12 km (J'ai finif avec un temps de 5:12:52) mais j’ai vu l’Université de Tulsa de très prêt en marchant dans le coin.

Me voici, deux jours plus tard, tous les symptômes sont partis. Je sais toujours que mon genou n’est pas tout à fait correct, mais il n’y a pas de douleur. Les chevilles sont un peu en garnotte mais tout vas bien.

Chaque fois que je fais ces courses, je me pose la même question ‘’Pourquoi diable que tu continues à faire ces niaiseries?‘’  Chaque fois la seule chose qui me viens à l’esprit c’est "Courir m'aide à croire que je peux."