Tuesday, November 22, 2011

Voici qu’est-ce qui se passe quand tu cours trop…

This is what happens when you like to run too much… (English here)

Dimanche, le 20 novembre, mon corps m’a laissé savoir qu’il aime courir. Il m’a aussi laissé à savoir que si j’en fais trop il va m’arrêter.

Voici comment tout à commencer… J’ai commencé à courir en 1998… J’ai couru 5 marathons… et j’ai arrêté en 2001. J’ai recommencé à courir en 2009… et j’ai couru mon premier marathon depuis 2001 en Mai 2011.

Mon sommaire de l’année 2011 avant le marathon de Route 66 a été quelques 10 km, une promenade en sentier de 12 km, un 20 km, un demi-marathon sur route, un demi-marathon en sentier, 2 marathons et un ultra marathon de 56 km… Le tout depuis mars 2011.

Quand j’ai fait ma dernière course en octobre à Orford, Québec en 4 heures 40 minutes, je questionnais ma santé mentale. J’ai fait le marathon de Montréal 2 semaines auparavant, donc un petit demin-marathon aurait dû être facile…. Oui???? Ummmmmmmmm…. NON !!

J’étais pas mal épuisé après cette folie. Pas de douleurs dans les joints mais j’étais pas mal épuisé. J’ai pris une semaine de congé après cette course mais je me pensais toujours correct. Mes longues sorties ont bien été et je me sentais encore bien. On dit que le marathon commence au 20ième mille… c’étais le cas pour moi.

La journée a commencé pas pire. La température était en dessous de 10C au lieu du 10 au-dessus tel que prévus. Je vais planifier d’avoir des gants la prochaine fois. 






Mais j’étais toujours confiant. Commence lentement et fini en force.  C’était un bon début (ou du moins j’y pensais)  J’ai adoré l’atmosphere du marathon Route 66. Le parcours à Tulsa montra plusieurs beaux quartiers de la ville et bien sur de très collines.

À 10 km, j’étais à 1 heure et 1 minute. Jusqu'ici tout va bien ... Le vent était agaçant mais je bougeais donc j’étais OK. Je me sentais un peu fatigué juste en arrivant à la ligne d’arrivée du demi. Bien sûr, des pensées ont commencé à se manifester dans ma tête. Ce serait si facile d’arrêter ici et rejoindre mon épouse qui m’attendait avec impatience… mais je suis trop stupide pour m’arrêter… donc je continue. Mon temps au demi était 2 heures 12 minutes donc mon but de 4 heures 15 était peu probable. Je pensais avoir quand même une bonne chance à 4 heures 30 minutes. Je continuais à téléphoner mon épouse sur mon cell… elle s’inquiétait bien sûr.

Après le demi, j’ai eu mon second souffle et je me sentais mieux. À 30 km, je me trouvais à 3h 15. J’étais encore en route pour 4h30. Je me suis rendu au 20ième mille et j’ai appelé mon épouse lui disant que tout allait bien. J’avais à peine accroché quand j’ai ressenti  une sensation bizarre dans mon genou droit. Pas de douleur… juste un MANQUE de sensation.  Je connais mon corps et quand j’ai une sensation bizarre… JE L’ÉCOUTE.

J’ai continué à courir jusqu’à ce que mon genou mon genou a commencé s'effondrer sous moi. Donc commença le début de ma marche… je n’étais pas seul. Il y a avait plusieurs autres marcheurs sur le parcours… donc je me sentais un ‘’peu’’ mieux. (Ummm… d’accord je me sentais comme de la merde!) Je continuais d’essayer de courir et mon genou continuais de me dire ‘’MON ESPÈCE D’IDIOT… TU MARCHES…TU NE COURS PAS.’’ Il continua de s’effondrer sous moi.

Finalement, c’est rentré dans ma tête que j’ai couru un peu trop cette année. Je suis TRÈS chanceux maintenant. Il n’y a aucune douleur et il n’y a rien de déchiré. Si j’aurai été un peu tête de cochon et pousser encore, s’aurait été dégelasse. Donc, ça m’a pris 2 heures pour faire le dernier 12 km (J'ai finif avec un temps de 5:12:52) mais j’ai vu l’Université de Tulsa de très prêt en marchant dans le coin.




Me voici, deux jours plus tard, tous les symptômes sont partis. Je sais toujours que mon genou n’est pas tout à fait correct, mais il n’y a pas de douleur. Les chevilles sont un peu en garnotte mais tout vas bien.
Chaque fois que je fais ces courses, je me pose la même question ‘’Pourquoi diable que tu continues à faire ces niaiseries?‘’  Chaque fois la seule chose qui me viens à l’esprit c’est "Courir m'aide à croire que je peux."



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